L’hybridation des espaces, solution d’avenir pour de nouveaux bureaux
Le bureau de demain devra susciter l’envie aux collaborateurs de l’entreprise de revenir sur leur lieu de travail, et aussi étonnant que cela puisse paraitre, de cette nouvelle motivation dépendent aussi la qualité et la pérennité du télétravail. Pour y parvenir, Michaël Attal, directeur général de Foncière Raynouard, préconise de rompre avec les standards traditionnels et prône une hybridation des espaces mis à la disposition des entreprises grâce à l’intégration de services exclusifs.
Le 9 Argenson QCA 8e, Paris. 2 200 m2 de bureaux. Livraison prévue au 1er trimestre 2022
Donner l’envie de retourner au bureau.
Le télétravail n’est pas ni une mode, ni un phénomène éphémère. Aucun pays, aucune ville, aucune organisation ne reviendra en arrière. Ce mode de fonctionnement est désormais une composante de la vie des entreprises et de celles de leurs collaborateurs.
Or, force est de constater que les études démontrent que ,pour beaucoup, exercer son activité professionnelle depuis son domicile est plus perçu comme une situation subie que comme un choix délibéré. Professionnels de l’immobilier de bureaux, un tel constat nous impose d’apporter des solutions concrètes pour pallier ces aigreurs afin de créer une nouvelle dynamique en motivant les équipes pour qu’elles aient de nouveau envie de revenir, même ponctuellement, travailler dans les locaux de l’entreprise. De la qualité du temps passé en présentiel dépendra, en miroir la qualité du travail effectué en distanciel.
Les journées passées au sein des locaux de l’entreprise doivent être vécues comme une opportunité d’échanges, d’interaction, de communication, de partage humain et social qui participent à l’épanouissement et l’équilibre personnels.
Proposer une expérience inédite sur le lieu de travail grâce au volet serviciel.
Les bureaux doivent être repensés pour s’adapter pour s’adapter aux nouveaux modes de fonctionnement de l’entreprise. Devant désormais être perçus comme une destination attractive, ils empruntent leurs codes à d’autres univers. Cette hybridation progressive des espaces de travail à laquelle nous participons depuis quelques années va s’accélérer. Au-delà de la qualité des espaces, de leur luminosité, de leur flexibilité, de leurs performances techniques et de leur ouverture sur l’extérieur, il nous faut maintenant aller plus loin en y intégrant une gamme étendue de services.
Cela passe par la création de salles multimédia, d’espaces de repos, de lieux de restauration thématiques, de bars, de cuisines professionnelles dignes d’un chef étoilé, de services de conciergerie exclusifs, de locaux de vélos sécurisés et équipés de bornes de recharge électrique, de terrasses, d’espaces verts, de rooftops…
Le collaborateur comme le visiteur doivent être considérés comme des hôtes auxquels on propose un parcours innovant. Désormais, le temps physiquement passé au sein de l’entreprise est compté, il est impératif d’en faire une expérience positive.
« Transformer en expérience chaque journée passée au sein de l’entreprise »
« Fly to quality »
Certains estimaient que le Covid-19 rendrait le bureau caduc et induirait un retrait de l’intérêt des investisseurs pour cette classe d’actifs. Chez Foncière Raynouard, nous pensons exactement le contraire. Si la demande a évolué à l’aune de l’année écoulée, elle s’exprime avec intensité pour les surfaces d’exception affichant des localisations prime associées à des qualités intrinsèques objectives.
Ceci traduit un retour aux fondamentaux du marché de l’immobilier de bureaux. A titre d’exemple, pour notre opération du 9 rue d’Argenson dans le QCA parisien, plus de 5000 euros/m2 sont investis dans la restructuration et le repositionnement du bâtiment. Cette prise en compte des attentes des futurs hôtes du bâtiment a d’ores et déjà séduit un institutionnel qui a acquis le projet avant sa livraison.
De même, la performance environnementale participe à la qualité d’une opération . Pour évoquer une nouvelle fois le 9 Argenson, nous avons choisi de viser la certification britannique BREEAM Very Good, ambition qui, d’une part rassure l’investisseur, d’autre part garantit au futur locataire que ses espaces satisferont et son désir de choyer ses ressources humaines. Par rapport à notre projet initial, la crise sanitaire nous a incités à prévoir des équipements jusqu’ici inconnus pour préserver la santé des futurs usagers et créer un sentiment de sécurité auprès des équipes en présentiel.
C’est seulement dans de tels cadres que les entreprises acceptent des niveaux de loyers élevés et, d’après nous, seuls les immeubles neufs restructurés, cochant toutes les « nouvelles » cases pourront prétendre à des loyers égaux ou supérieurs à 850 euros/m2 par an.
Des espaces de travail hybrides qui contribuent à l’attractivité de Paris.
Cette nouvelle approche de l’espace de travail constitue une opportunité pour Paris afin de conforter sa place d leader au sein des grandes places d’affaires mondiales, tout particulièrement depuis le Brexit. Cette nouvelle typologie d’offres de locaux, associée aux atouts de la capitale française en termes de qualité de vie, doit générer une dynamique dans un Paris réinventé pour séduire les entreprises en quête de bureaux. Notre foncière continuera à investir dans des lieux à fort potentiel de création de valeur, nous permettant de concevoir avec nos équipes techniques des projets envoutants, actuels et exclusifs.
Ce qui nous permettra de nous positionner dans le temps comme des acteurs de la ville, porteurs d’une nouvelle vision des bureaux et des sièges sociaux parisiens.